Neurologie

Unité neurovasculaire | Centre agréé Stroke unit

L’Unité neurovasculaire de l’Hôpital de Nyon est reconnue Unité certifiée par la Fédération Suisse des Neurosciences Cliniques (SFCNS).

Ouverte depuis septembre 2015, l’Unité prend en charge environ 250 patient·es par an en hospitalisation.

 

Egalement appelée « Stroke unit », cette Unité représente :

 

L’Unité est également reconnue comme lieu de formation post-graduée depuis janvier 2022. 

 


 

Une prise en charge parmi les plus rapides en Suisse

 

Lors de la prise en charge de patient·es souffrant de maladies neurovasculaires, chaque minute compte : la rapidité d’intervention est primordiale pour espérer une meilleure récupération des facultés.

 

Ainsi, au sein de notre service, la thrombolyse intraveineuse est assurée 24h/24 sur site et 365jours/365, en moyenne en moins de 30 minutes après l’arrivée de la personne au Service des urgences.

 

La thrombolyse intraveineuse est plus efficace si elle est administrée très rapidement après l’accident vasculaire cérébral, pour dissoudre le caillot sanguin (délai maximal de 4,5 heures depuis l’apparition des symptômes).

 

Le savoir-faire de notre Unité garantit aussi une prise en charge rapide à la patientèle devant être adressée vers un centre de radiologie interventionnelle : un contrat de collaboration avec le CHUV de Lausanne accélère ce transfert dès l’établissement du diagnostic.

 

Une hospitalisation au sein de l’Unité neurovasculaire de l’Hôpital de Nyon assure une prise en charge à la pointe de la discipline et permet d’augmenter de 20% la probabilité de pouvoir à nouveau marcher sans aide.

 


L’importance de la rééducation neurologique


Au sein de notre Unité neurovasculaire, nous pensons que la clé d’un bon rétablissement passe par une prise en charge multidisciplinaire protocolée.

La patientèle bénéficie d’une rééducation précoce intensive 7 jours/7. 

Nos spécialistes médicaux et para-médicaux débutent la rééducation neurologique dès le lendemain de l’AVC :

 

  • Physiothérapeutes et ergothérapeutes pour les activités quotidiennes, l’utilisation de la main… ;
  • Neuropsychologues pour les troubles de la mémoire et autres troubles cognitifs ;
  • Logopédistes pour les troubles du langage, la déglutition ;
  • Diététicien·nes, cardiologues, services de médecine interne du GHOL peuvent aussi intervenir durant cette période cruciale.

 

Une collaboration étroite est établie avec les centres de rééducation spécialisés de la clinique La Ligniere et de l’Institution Lavigny pour que les patient·es puissent accéder à tous les soins dont ils ont besoin.

 

L’étude par l’université de Bâle du registre national SSR compare l’évolution des patient·es trois mois après leur AVC. Après une intervention et une rééducation neurologique à l’Hôpital de Nyon (HNY), plus de 76% des personnes traitées n’ont plus aucun symptôme ou un léger handicap (niveaux 0 à 2). La moyenne des hôpitaux suisses certifiés dans la gestion de l’AVC dépasse elle juste 70%.

 

En savoir plus sur la méthode NER 21 qui est proposée au GHOL.

 


Identifier les symptômes et donner l’alerte le plus rapidement possible

 

L’AVC touche une personne sur quatre dans le monde. Chacun d’entre nous doit pouvoir reconnaître les signaux qui surviennent en cas d’accident, même s’ils apparaissent de manière passagère.

 

stroke 

Les symptômes et les conséquences qui découlent de l’accident sont liés à la zone du cerveau qui est touchée. Causé soit par la formation d’un caillot de sang qui bouche une artère ou par la rupture d’une artère cérébrale, l’AVC prive la région du cerveau affectée de ses nutriments et de son oxygène. Les séquelles dépendront donc de la zone impactée et de la rapidité de l’administration des soins médicaux.

Si ces signes vous concernent ou si vous en êtes témoin, appelez immédiatement le 144.

 

Pour prévenir l’accident vasculaire cérébral, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) préconise une activité physique modérée (marche rapide) d’une durée de 45 minutes au moins trois fois par semaine. D’autres facteurs permettent aussi de limiter le risque au quotidien. Vous pouvez estimer votre risque d’AVC à 5-10 ans grâce à l’application StrokeRiskometer.