En Suisse, plus d’un millier de nouveaux cas de cancer de la vessie apparaissent chaque année. Près de 75% des personnes touchées sont des hommes, et une grande majorité sont âgés de plus de 70 ans. S’il est beaucoup plus fréquent chez les individus de sexe masculin, le cancer de la vessie est souvent plus agressif pour les femmes qui sont atteintes.
Le tabac comme facteur de risque principal
Le premier facteur de risque du cancer de la vessie est le tabagisme. La consommation de tabac entraîne également une évolution défavorable de la maladie, couplée à un risque de récidive plus important. C’est pourquoi, même si le cancer de la vessie est déjà développé, il est toujours souhaitable d’arrêter de fumer.
Novembre est traditionnellement le « mois sans tabac » et représente une opportunité pour stopper sa consommation en se faisant aider et accompagner.
Comme pour d’autres cancers, des facteurs tels que l’âge ou les antécédents familiaux représentent également un risque, mais aussi l’exposition professionnelle aux produits diluants.
Cancer de la vessie : les signes et le parcours de soins
La présence de sang dans les urines est un des symptômes à ne pas minorer. Même si l’urine prend une coloration rougeâtre à une seule reprise, et surtout si vous êtes fumeur·se, il est indispensable de consulter un·e urologue.
L’urologue réalisera plusieurs examens : une prise de sang, des analyses d’urines ainsi qu’une cystoscopie de la vessie. Si le diagnostic de cancer est posé, une chirurgie, qui peut être curative, sera proposée. Au GHOL, elle est réalisée par nos chirurgien·nes urologues, dans le cadre d’une hospitalisation d’une durée de trois jours.
Le contrôle post-opératoire dépendra du type de la tumeur traitée, avec une visite annuelle chez l’urologue pour les cas les plus surveillés.