Médecine du sport à l’Hôpital de Nyon

La prise en charge des blessures ou douleurs liées à une activité sportive s’effectue en étroite collaboration entre médecins du sport, médecins radiologues et chirurgiens. Du diagnostic au traitement thérapeutique, les radiologues du GHOL accompagnent les sportifs pour apporter des réponses concrètes et efficaces à la blessure.


Le diagnostic

 

Doté d’un plateau technique de grande qualité, le service de radiologie du GHOL travaille en étroite collaboration avec les médecins chefs du service d’orthopédie, les chirurgiens et médecins de ville.

 

L’équipe de l’Hôpital de Nyon a instauré des protocoles très spécifiques pour les atteintes post-traumatiques sportives. En cas de blessures ou douleurs chroniques liées au sport, la réalisation d’une échographie, d’un scanner ou d’une IRM permet de diagnostiquer les lésions. L’IRM 3 Tesla avec antennes dédiées permet notamment la réalisation d’images haute résolution pour toutes les articulations, et spécialement celles sollicitées par l’activité sportive : épaule, poignet, genou, cheville, rachis, etc…

 

Pour nos patient-e-s sportifs, parfois professionnel-le-s, l’objectif est d’éviter un handicap à court ou long terme. Le traitement peut aussi, selon les cas, permettre la poursuite de l’activité sportive. C’est pourquoi l’interaction entre le médecin radiologue et le spécialiste de médecine sportive est primordiale. Nous informons entre autres le médecin référent si le-la patient-e peut bénéficier d’une prise en charge en radiologie interventionnelle.

 

Le traitement thérapeutique

 

Sur la base du diagnostic clinique et radiologique, des traitements antalgiques et thérapeutiques sont quotidiennement effectués au sein de notre service. L’approche conservatrice avec antalgie associée à de la physiothérapie est souvent proposée, elle bénéficie d’un très bon taux de retour de la part des patient-e-s.

 

Le médecin se base sur l’image des examens (échographie, scanner, IRM, radioscopie) mais également sur les retours du-de la patient-e. Après discussion et décision commune entre le médecin référent, le médecin radiologue et le-la pateint-e, une infiltration est alors réalisée par le radiologue. Cette injection est réalisée sous contrôle d’imagerie en temps réel au point des douleurs et en regard de la lésion visualisé. Le bénéfice espéré est estimé en mois et sert souvent pour briser le cercle vicieux de l’inflammation et de la douleur. Dans ce contexte, une association avec la physiothérapie est souvent fructueuse.

 

Les gestes sont réalisés sous anesthésie locale en s’assurant d’une position de repos idéale du-de la patient-e. Outre l’anesthésie locale, le produit injecté est une solution à base de cortisone dont la composition et le dosage sont spécifiques pour la consultation antalgique.

 

Alternativement et dans des indications précises, du PRP est également administré dans notre hôpital. Il s’agit de préparer les plaquettes du-de la patient-e isolé-e sur la base d’une prise de sang, puis réinjecter dans la lésion tendineuse pour favoriser le mécanisme de cicatrisation.