La pose d’une prothèse de hanche ou du genou : un court séjour à l’hôpital

Le service d’orthopédie du GHOL effectue plus de 500 poses de prothèses chaque année. Nos chirurgiens orthopédistes développent ainsi leurs compétences et savoir-faire au quotidien. Si la pose d’une prothèse reste une opération importante, cette chirurgie est effectuée de manière très régulière au GHOL, avec des prothèses modernes qui n’ont cessé de s’améliorer ces dix dernières années.


Le diagnostic

En cas de douleur chronique de hanche ou de genou, le chirurgien orthopédiste effectue un bilan clinique et paraclinique à son cabinet. En fonction de la gêne occasionnée (consulter la liste d’exemples concrets de douleurs dans les activités de la vie quotidienne) et des résultats des examens d’imagerie, le diagnostic d’arthrose peut être posé. Il s’agit d’une usure progressive du cartilage de l’articulation, un traitement est alors proposé. Il peut d’abord être « conservateur » (séances de physiothérapie, infiltrations, etc…). Si cela ne suffit pas, un traitement chirurgical est proposé et la pose d’une prothèse de hanche ou du genou est alors envisagée.

 

L’opération et la reprise de la mobilité

Pour une prothèse de hanche, la durée opératoire est de 1h à 1h30. Désormais, la moyenne du séjour hospitalier pour la pose d’une prothèse de hanche n’excède pas trois à quatre jours, avec notamment la technique opératoire « mini invasive » de la voie antérieure.

Pour une prothèse de genou, il faut compter entre cinq et neuf jours d’hospitalisation.

 

Après la chirurgie, le·la patient·e peut rapidement reposer le pied à terre : la remise en charge se fait le jour même avec un·e physiothérapeute. Un contrôle de la douleur, de la propreté du pansement et de l’autonomie avec des cannes dans le couloir et les escaliers est effectué afin d’autoriser le retour au domicile.

 

La rééducation nécessite ensuite un investissement personnel avec un physiothérapeute ou dans un centre de réadaptation Le·la patient·e est ensuite revu·e au cabinet du chirurgien deux semaines après l’intervention, pour contrôle de la cicatrice, puis à six semaines post-opératoires pour un contrôle radio clinique. En général, la récupération sans canne est obtenue entre six semaines et trois mois après l’opération.

 

Le retour de l’autonomie dans sa vie quotidienne

L’objectif de la pose d’une prothèse de hanche est d’éradiquer la douleur et de permettre au patient ou à la patiente de retrouver de l’autonomie dans sa vie quotidienne, et la reprise d’une pratique sportive : marcher, courir, nager, faire du vélo, etc… La pratique du ski est également autorisée sous certaines conditions.

 

La durée de vie des prothèses ayant clairement augmenté au cours des dix dernières années – vingt ans pour une hanche, seize pour un genou – l’âge ne présente plus un frein majeur. Si un·e patient·e d’une cinquantaine d’années voit sa qualité de vie altérée par l’arthrose et que la pose d’une prothèse lui est proposée, il n’est plus de coutume « d’attendre cinq ou dix ans » pour réaliser l’opération. Les « jeunes » patient·es opérés pourront également bénéficier d’un changement de prothèse lorsque la durée de vie de celle-ci aura atteint sa limite.