Douleurs à la hanche, au genou : l’importance de consulter en cas de douleurs chroniques

Il n’est jamais trop tôt pour consulter. Si l’on peut s’accommoder d’une douleur à la hanche ou au genou récurrente, qui s’en va et revient par intermittence, soyez toujours à l’écoute de votre corps. Surtout, n’attendez pas d’être immobilisé à cause de la douleur.


La consultation ne signifie pas obligatoirement une intervention chirurgicale ! Une décision de chirurgie n’est pas basée uniquement sur la radiographie, mais principalement sur la gêne et les douleurs ressenties par le patient.

Avant de consulter un chirurgien orthopédiste, vous pouvez d’ailleurs vous rapprocher de votre médecin traitant dans un premier temps, pour recueillir son avis.

 

Les signes d’alerte

Ce qui guide avant tout le médecin et le patient, c’est la douleur dans les activités de la vie quotidienne. Si elle dure depuis plus d’un mois, qu'elle n'est plus contrôlée par des antalgiques, elle mérite de s’y intéresser. Elle peut se présenter sous diverses formes, voici quelques exemples concrets :

  • Mal récurrent au genou à la montée/descente des escaliers
  • Douleurs au genou lors de changements de direction à la marche
  • Difficultés à plier/tendre son genou, diminution de la mobilité, pour sortir/monter en voiture
  • Gonflements, rougeurs, chaleurs, douleurs articulaires
  • Douleurs à la hanche qui diminuent votre périmètre de balade en marchant, besoin de s'asseoir après quelques minutes 
  • Douleurs nocturnes qui vous empêchent de bien dormir

 

La question d’âge n’est pas primordiale. A partir du moment où une douleur chronique diminue votre qualité de vie, vous empêche de pratiquer une activité régulière, qu’aucune amélioration n’est notée malgré la prise d’antidouleurs ou des thérapies physiques… Il est temps de consulter ! 

 

En cas de douleur chronique ou de traumatisme lié à un accident, le chirurgien orthopédiste effectuera un bilan, en fonction de votre gêne ressentie. Une radiographie, IRM ou un scanner viendra compléter le diagnostic médical, selon la pathologie suspectée. Le traitement pourra alors être :

  • Non chirurgical: antidouleurs, séances de physiothérapie, infiltrations, attelles, immobilisations provisoires…
  • Chirurgical, pouvant conduire dans certains cas au remplacement articulaire par la mise en place d’une prothèse